Promenade à vélo
Il était oublié, la chaîne rouillée de ne plus rouler ; je l'ai réparé.
Me voilà partie, je prends la route du chemin des mulets, en effet c'était un chemin dans mon enfance.
Toujours direction sud, ça descend, je passe en dessous des rails du tgv, les trains sont nombreux et bruyants.
Champs d'asperges pas encore sorties, plantations d'arbres fruitiers, vignes taillées en espalier, champs de blé et de luzerne, abricotiers, fini les fleurs, ils rattrapent le temps perdu, chiens attachés dans les cours des fermes ou des villas.
J'évite l'impasse du Rien et celle du Riou. J'emprunte le chemin des Erriens et je retrouve le même chemin du mulet sur une autre commune. J'évite la route principale et je m'aperçois que je me trouve vers la route de Chanos-Curson.
Beaucoup de soleil et une bise fraîche heureusement car je n'ai pas voulu prendre de l'eau.
Je reviens par le même chemin goudronné, un peu de marche à pied dans les montées.
Toujours la même curiosité de l'enfant qui empruntait les grandes routes et qui ne craignait pas les voitures !
Et le même plaisir à faire les descentes sans un coup de pédale !
Etat des lieux fin Septembre 14
Les géraniums rouges et roses se pavanent dans l'herbe.
La lavande souffre à l'ombre du grand chêne.
Le grand rosier offre au regard ses deux roses jaunes.
Les asters violets comme ceux de mon enfance se balancent dans le vent.
Le petit rosier a souffert du manque d'eau, ses deux petites roses pastels semblent flétries.
Beaucoup d'oeillets ont disparus.
Quelques tronçons de peupliers peuvent faire des sièges improvisés.
Le chêne a jeté ses glands de partout !
Et le vélo attend que la cycliste veuille bien l'emprunter.
Et que fait la jeune femme ?
Docteur Danielle Flaumenbaum
Femme désirée, femme désirante
Si notre sexe, son anatomie et son fonctionnement restent des énigmes qui bloquent la rencontre, alors la sexualité possède toujours, comme le disait une cliente, un "caractère aléatoire ". Le désir sexuel surgit d'une façon imprévisible. On a du plaisir à échanger ses forces sexuelles. On sait que c'est possible, mais on ne sait pas l'intégrer dans un processus évolutif et encore moins l'explorer. Parler d'un sexe féminin vivant qui ne soit pas celui de la reproduction, c'est lui permettre d'être animé dans ses fonctions de plaisir et de jouissance afin de savoir qu'il fait partie de soi et être heureuse d'être une femme.