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paysages et écriture
26 avril 2011

A la manière de Pablo Neruda

Et ce fut à cet âge, la ferveur vînt me chercher.
D'où venait-elle ? elle s'infiltra petit à petit, elle se faufila dans mon désespoir.
Je ne sais pourquoi, je ne sais comment, non ce n'était pas des ordres impérieux, ce n'était pas des règlements, ce n'était pas des morales.
- d'une colline, elle me souriait
- d'une étoile, elle m'interpellait
- d'une fleur, elle m'éblouissait

Je ne savais comprendre, je ne savais parler, je rêvais éveillé et la nuit je dormais paisiblement.
Un fol espoir s'était levé, un rêve inespéré.
Feu brûlant en mon coeur, joie cachée.
Enfance renouvelée.

Passent les jours, passent les années, le crépuscule est retombé et la nuit à nouveau a tout envahi, la nuit s'est infiltrée dans chaque interstice de mes pensées, de mes désirs.
Passent les jours, passent les nuits. Après le jour vient la nuit mais la lumière reviendra au petit matin. 
( 2002 )

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